Mais qu’est-ce qu’ils chlinguent ces nières avec leurs discours de péouets
Ils beuglent, ciclent sans fatigue, rabâchent leurs sempiternels versets
Ca m’fout la quiche, l’envie me vient de leur r’gleumpfer à la face
N’péclottons point, passons la panosse sur leurs dires dégueulasses
Nous sommes une craquée, mais combien d’entre nous roupillent puis piornent ?
Pas chiard et Vigousse il faut être, Prenons le bouc par les cornes
Sommes-nous véritablement des moutons derrière un clédar ?
Je bouêle afin que se réveillent d’avantage de cratses noirs
Il faut schlaguer ces pouets à coups de stècres, de stâls, de poèmes
Tout est bon à rappondre afin que leurs bobines deviennent blêmes
On boira une bonne topette, quelque chose de rapicolant
Une fois cette caque poutsée, comme lors d’un nettoyage de printemps !

Julien 30.04.2014