Prisonnière d’un univers pétrifié,
seule une goutte d’eau pourra la délivrer.
Dans l’attente d’un tel fluide,
elle prend la patience en tant que guide.

Serrée dans une étroite cavité,
À peine assez d’air pour pouvoir respirer...
Elle s’accroche dans sa prison aride,
À l’approche du sauveur liquide.

Comme un baume, il enrobe la graine.
De force il est l’apport afin qu’elle germe.

Se faufilant dans la moindre des crevasses.
Travail harassant que de vouloir faire surface.
De cette chape de goudron, elle viendra à bout.
Son épanouissement ne sera de tous les goûts.

Couverte d’épines, tout comme l’églantier,
Les pensées malignes sauront l’éviter.
Ses fruits engendreront des milliers de pépins,
La chaussée sous pressions, transformée en jardin.

Graine, esprit en somnolence,
Prends conscience des puissances qui t’offensent. (Bis)

Julien